L’après Kyoto

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 »Préparation de la conférence internationale de Bali sur l’après-Kyoto »

En prévision de la conférence internationale de Bali où débuteront les négociations sur la lutte contre le changement climatique après expiration du protocole de Kyoto et qui aura lieu du 3 au 14 décembre, sous l’égide de l’ONU, la commission temporaire du Parlement européen sur le changement climatique organise six sessions thématiques dont la deuxième a donné la parole à des experts internationaux venus s’exprimer sur le défi de la protection du climat après 2012.

Cette session a notamment permis de mettre en évidence les divergences d’approche, entre l’Union européenne, les pays émergeants et les Etats-Unis, mais aussi pour le Parlement de réaffirmer sa position : « Le changement climatique ne se réduit pas à une question exclusivement environnementale, pas plus qu’il ne se réduit à une question de développement ou à une exigence purement technologique. Le changement climatique à une composante géopolitique et de sécurité internationale. Il concerne donc tous les aspects de notre vie : notre écosystème, notre santé, nos méthodes de production, notre sécurité. Le changement climatique a des effets de très vaste portée et à long terme : son combat est un impératif de la raison, un impératif de justice à l’égard des générations futures » a déclaré le Président du Parlement, M. Pöttering, selon qui il faut « trouver d’urgence une réponse globale, internationale et contraignante ».

Le représentant spécial du ministère britannique des Affaires étrangères pour le changement climatique, John Ashton, a quant à lui estimé que l’enjeu du débat réside essentiellement dans « l’effort à faire pour construire une économie mondiale qui, en matière d’énergie, devrait atteindre, à la fin du siècle un degré zéro de carbone ».

Pour l’ambassadeur de la mission japonaise auprès de l’Union, il faut s’orienter vers un régime « souple et diversifié » conciliant protection du climat et croissance économique.

Son homologue américain a quant à lui déclaré : « nous ne disposons pas encore des technologies nécessaires pour atteindre nos objectifs », et insisté sur l’espoir que place son pays dans le développement des techniques de capture du CO2.


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