Rencontre avec les camarades de Genève

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La réunion est prévue pour 19h30. Après les quelques jours passés en Afrique le choc thermique est brutal d’autant que le vent vient directement des sommets alpins. Nous arrivons dans la maison des Associations. Le nom des salles évoque la diversité dont se fait fort l’endroit. Chacun des camarades de la section arrive les bras chargés de nourriture, l’un d’un gateau, l’autre d’une salade. Il y a même un velouté. La salle embaume; la fatigue et le froid rendent difficilement irrésistibles le festin qui nous attend sur la table

Les conversations débutent de façon informelle mais sont déjà très politiques. Nous nous asseyons enfin et le débat commence. Tout le monde se présente. Jean-Yves et moi-même prenons un peu plus longtemps puisque nous sommes les invités et qu’en dehors du débat un des objectifs de la rencontre est que nous nous faisions connaitre. Les questions portent sur l’avenir du Parti mais aussi beaucoup sur l’Europe, l’éducation et l’emploi, le PSE puisqu’un des membres de la section en est membre pour terminer sur l’environnement. Badr organise remarquablement bien le débat. Nous essayons d’avoir un temps de parole égal et chacun de nous exprime librement son opinion. Le débat provoque la parole et si nous n’avons pas de désaccords fondamentaux notre approche diffère. Les questions sont pointues mais tout le débat a lieu dans une atmosphère amicale. Il est déjà 22h et nous devons quitter la salle. Nous allons dans un café du quartier terminer la soirée autour d’un verre et continuer à parler politique. Au detour d’une conversation, je réalise que je viens de retrouver la fille d’une professeur d’anglais du lycée où j’ai fait ma scolarité jusqu’au baccalauréat. Le monde est vraiment petit! La campagne c’est aussi cela. Parler, écouter, échanger et le rapprochement des êtres autour d’un même idéal, d’un même engagement.


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