L’environnement et nous

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Depuis le 7 décembre se tient le Sommet de Copenhague sur le climat. Dans quelques heures tout sera fini et tous les Grands de ce monde y seront venus. Cela pourrait être de bon augure car on imagine mal qu’ils veuillent rentrer chez eux bredouilles face à des opinions publiques de plus en plus pressantes. Mais comme la résolution des problèmes climatiques semble passer essentiellement par des questions financières les blocages sont nombreux et l’espoir d’un accord diminue chaque jour. Voilà pourtant une nouvelle occasion de réunir la communauté internationale autour de la question du changement climatique. Une nouvelle occasion aussi de nous rappeler combien l’environnement et le développement durable nous concernent tous… Il en va de notre présent, de notre futur et de celui de nos enfants.

Il est dommage que le sujet ait été autant « négligé » par l’ensemble des partis politiques jusqu’à ces dernières années, à tel point qu’il en était devenu l’exclusivité des Verts. Cela ne peut plus être le cas. L’environnement appartient à tous, car il appartient à tous la responsabilité d’un juste développement écologique et social. La protection de l’environnement ne peut être pensée sans une dimension sociale, inhérente à la place de l’homme dans la société. Le Parti Socialiste l’a compris. L’environnement est indissociable du social.

Plusieurs mesures prises par l’Union Européenne vont d’ailleurs dans ce sens et doivent pouvoir s’imposer à un niveau mondial. Mais il nous faut aller plus loin, en diversifiant par exemple notre stratégie énergétique nationale. Nous devons apporter du soutien aux économies d’énergie et rééquilibrer notre politique énergétique vers les énergies renouvelables. D’ailleurs, de telles perspectives pourront être créatrices d’emplois. De même, l’amélioration de la qualité de vie urbaine doit faire partie de cette préoccupation environnementale. Les propositions faites par Laurent Fabius en la matière vont dans le bon sens : la diversification de notre stratégie énergétique ; l’amélioration de la qualité de vie urbaine qui passe par une meilleure desserte des quartiers en favorisant des modes de transports plus propres ; l’amélioration de la gestion des déchets ; la mise en place d’une démocratie technologique ; la reconquête du paysage urbain… Et elles sont nombreuses !

 

On ne peut penser la protection de l’environnement, qui est une priorité évidente aujourd’hui, sans prendre en compte également l’aspect humain, social essentiel. C’est ce que nous cherchons à travers la social-écologie. C’est le nouveau compromis que nous devons parvenir à mettre en place et auquel le Parti Socialiste s’attelle.


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