Pour la Grèce, les socialistes européens plus solidaires que jamais

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Dès l’ouverture du Conseil Européen, Merkel et Sarkozy annoncent s’être entendus sur l’aide à apporter à la Grèce. On retiendra que Mme Merkel a déployé des talents de démagogie rares pour sauver une CDU en mauvaise postures dans des élections régionales à venir. Une posture qui fait un mal considérable et peut-être durable aux Grecs qui tentent de relever la tête alors que les mots ne sont pas assez dur en Allemagne pour condamner des gens qui ne sont en rien responsables des problèmes qu’ils subissent. De son côté, la famille sociale-démocrate européenne se serre les coudes.

 

Le Parti socialiste européen plaide pour des prêts en faveur de la Grèce

LEMONDE.FR avec AFP | 25.03.10 | 17h22

Le Parti socialiste européen (PSE) s’est réuni, jeudi 25 mars, avec le premier ministre grec Georges Papandréou. Le PSE veut convaincre les dirigeants de l’Union européenne d’étendre aux pays de la zone euro la possibilité d’obtenir des prêts européens, ce qui est impossible aujourd’hui. "Nous avons une solution très concrète que nous allons proposer ce soir" au sommet européen des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, a annoncé le président du Parti socialiste européen, Poul Nyrup Rasmussen. "Il y a quelques années, la Commission européenne avait fait des prêts avantageux, évitant des taux élevés liés à la spéculation, à plusieurs pays en dehors de la zone euro, dont la Hongrie, la Lettonie et la Roumanie", a expliqué M. Rasmussen, s’exprimant devant la presse aux côtés du premier ministre grec. "Ce que nous proposons aujourd’hui est de changer la réglementation sur cette facilité communautaire destinée aux pays hors zone euro afin qu’elle couvre aussi les pays membres de la zone euro", a-t-il spécifié. "En pratique, cela veut dire que la Commission aura la possibilité d’utiliser sa capacité à faire des prêts sur le marché pour des pays comme la Grèce ou d’autres", et"je peux dire aux contribuables allemand que cela ne leur coûtera pas un euro", a ajouté M. Rasmussen.


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