Contre les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre

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Ce combat est le mien et je souhaite vous faire part du communiqué publié par HES (Homosexualité s et Socialisme), à la suite de l’adoption de la recommandation sur des mesures visant à combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, le 31 mars 2010, lors de la 1081e réunion des Délégués des Ministres.

*** Le Conseil de l’Europe s’élève contre les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. Les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe ont adopté mercredi une recommandation sur les mesures visant à combattre les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. HES (Homosexualité s et Socialisme) se réjouit de cette recommandation, qui demande aux 47 Etats membres d’agir pour défendre les droits des lesbiennes, des gays, des bis et des trans (LGBT). Elle dresse un inventaire des initiatives à prendre dans une douzaine de domaines : droit à la vie, à la sécurité et à la protection contre la violence, liberté d’association, liberté d’expression et de réunion, droit au respect de la vie privée et familiale, emploi, éducation, santé, logement, sports, droit d’asile, structures nationales des droits de l’homme, discrimination multiple. HES souhaite que les Etats membres traduisent cette recommandation en actes. Le 28 avril prochain, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe se prononcera également sur les droits des personnes LGBT, en débattant du rapport rédigé par le député socialiste suisse Andreas Gross. HES souhaite que l’égalité des droits sorte victorieuse de ce débat, qui oppose les progressistes aux familles politiques les plus conservatrices d’Europe. La recommandation adoptée mercredi est un encouragement adressé aux militants baltes qui organisent la Baltic Pride, manifestation pour la défense des droits des personnes LGBT, les 7 et 8 mai prochains à Vilnius (Lituanie). Plus encore, elle offre des arguments sans précédent aux militants de pays non membres de l’Union européenne, dont les gouvernements n’avaient jusque là jamais reconnu de droits aux personnes LGBT, et où l’organisation d’une telle manifestation est encore impossible. HES observe que neuf Etats membres reconnaissent l’homoparentalité en autorisant l’adoption, conjointe ou de l’enfant du partenaire (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Islande, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède). Cinq – bientôt six – Etats membres autorisent le mariage entre personnes de même sexe (Belgique, Espagne, Norvège, Pays-Bas, Suède, et bientôt Portugal). Le refus systématique opposé par la droite aux propositions de loi déposées par la gauche pour ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe est responsable du retard français. ***

Retrouver la recommandation CM/Rec(2010) 5 adoptée le 31 mars 2010 par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe.

Retrouver le rapport d’Andreas Gross, inscrit à l’ordre du jour de la session d’avril de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

 

Merci aux camarades de Boston d’avoir relayé ceci via leur site

 

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