Un projet socialiste, humaniste, féministe et écologiste: en avant 2012!

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 Nous avons élaboré et voté un projet qui nous ressemble et nous rassemble tous, socialistes, humanistes, féministes, écologistes. Un projet cohérent avec la vision de la société dans laquelle nous voulons vivre, avec le monde que nous voulons construire pour nous-mêmes, et surtout pour les générations qui nous suivrons. Ce projet, il faudra le porter, et le revendiquer haut et fort, de sorte qu’il ne s’agisse pas de belles paroles et de douces promesses. Les Français ont besoin de changements, de propositions concrètes. Nous sommes ce changement et nous devons montrer notre force en la matière. Notre légitimité ne doit pas reposer sur une simple pensée anti-sarkoziste ou anti-lepéniste. Il ne s’agit pas de rester figés dans l’opposition, mais bien de rassembler les forces de gauche et d’avancer ensemble dans la même direction. 

Notre projet ne se limite pas à l’expression de concepts et d’idées. Il tient sur des propositions concrètes, et ce dans tous les domaines : économie, justice, emploi, éducation nationale, défense, fiscalité, recherche… Des grandes réformes comme des petites mesures qui nous demanderons de repenser notre façon de vivre, de considérer la société, le monde, dans lequel nous vivons. Du concret ! Car c’est de ça dont nous avons besoin aujourd’hui. Les idées, nous les avons depuis bien longtemps. 

Si nous voulons que notre société se montre plus juste, plus responsable et plus solidaire nous devons commencer par mieux assurer l’avenir des jeunes générations. C’est l’un des points phares sur lequel nous voulons insister et auquel nous croyons. C’est pourquoi, dans le programme, nous avons considéré que les réformes concernant les écoles primaire et maternelle, et les premiers cycles universitaires, doivent être des priorités pour l’éducation nationale et tout particulièrement le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Une telle ambition envers les plus jeunes passe également par une aide à l’accès à l’emploi. Les derniers chiffres du chômage le démontrent, malheureusement. Aussi, nous proposons la création, dès 2012 – 2013, de 300 000 emplois – jeunes dans les secteurs de l’administration publique et de l’économie sociale. Ce secteur de l’économie sociale est en pleine évolution. Ce serait une erreur que de ne pas aider à son développement. Autre idée complémentaire, face à l’abus d’utilisation des stages auprès des jeunes générations, nous voulons mettre en place une requalification de ces derniers en contrats de travail. Et, autre proposition, nous pensons généraliser l’utilisation du CV anonyme afin que la sélection à l’embauche ne se fasse plus qu’au nom des compétences. 

Vouloir instaurer une société plus juste, plus responsable et plus solidaire, demande à repenser le modèle d’entreprise et d’économie que nous voulons. Ainsi, l’entreprise doit se montrer plus morale. Par exemple, il est plus que nécessaire de limiter les écarts de salaire au sein d’une même entreprise, et ainsi y réduire les inégalités. C’est pourquoi nous proposons une limitation de ces écarts dans une échelle de 1 à 20, au sein des entreprises dont l’État est présent dans le capital. Autre exemple, nous souhaitons que les allègements de cotisations sociales et les aides de l’État ne soient réservés qu’aux entreprises ayant signé des objectifs d’égalité salariale entre hommes et femmes. 

Penser l’évolution sociale, économique de notre société, impose de repenser son fonctionnement écologique. Les trois sont forcément liés. Nous ne pouvons pas continuer aujourd’hui à nous appuyer autant sur l’énergie nucléaire. La catastrophe de Fukushima a tiré la sonnette d’alarme et montré les limites de ce système énergétique. Nous devons inverser le « mix énergétique » pour donner une part beaucoup plus grande aux énergies renouvelables, jusqu’à atteindre, à terme, une sortie totale du nucléaire. Avant d’entamer ces grandes réformes, nous proposons des premières mesures écologiques avec l’application d’une TVA plus importante sur les produits dont la fabrication et le transport polluent le plus. 

Ces quelques thématiques et mesures proposées ne sont que des exemples. Nous pourrions discuter de bien d’autres ! Mais n’oublions pas que notre projet ne concerne pas que la France. Il concerne l’Union européenne, et le rôle que nous voulons y jouer. Il concerne le monde dans lequel nous nous intégrons. Ainsi la place donnée aux Français de l’étranger n’est pas négligeable. Ces derniers n’ont pas été oubliés dans l’élaboration de notre projet, ils ne doivent pas l’être non plus dans sa mise en œuvre.

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