Réforme de l’assemblée des Français de l’étranger (22 décembre 2012)

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Contrairement aux déclarations que l’on espère involontairement erronées de la sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam, la réforme de l’assemblée des Français de l’étranger n’a nullement pour effet de consacrer « un recul démocratique considérable ». Confondant désignation et élection, Mme Garriaud-Maylam regrette manifestement l’élargissement d’un corps électoral qui aura pour effet de le faire passer de 155 – majoritairement de droite – à 442.  Il lui en est donné acte.

 

Il est surtout inexcusable que la défense de ses intérêts partisans conduisent Mme Garriaud-Maylam à oublier ce qui est l’essentiel de cette réforme : faire élire 442 conseillers consulaires qui, au plus près de nos compatriotes expatriés, dans leurs pays de résidence, les conseilleront et défendront leurs intérêts ; 442 conseillers qui auront aussi pour rôle d’en assurer la représentation, au niveau où cela est le plus utile, auprès du réseau consulaire français.

 

Le gouvernement présentera début 2013 une réforme globale de ce projet. Il achèvera ainsi de donner aux Français établis hors de France tous les éléments de leur intégration dans la République après ceux que dès 1983 François Mitterrand avait commencé à leur reconnaitre avec l’élection au suffrage universel des conseillers des Français de l’étranger. 30 ans après, la gauche demeure fidèle à ses engagements.  Encore un effort, Madame la sénatrice, et vous finirez par demander aussi le rétablissement des senatus consultes ! 

 


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