République centrafricaine : réponse à une question au gouvernement (28 mai 2013)

Partager cet article


J’ai répondu aujourd’hui à une question de M. Gérard Charasse, Député de l’Allier, sur la situation sécuritaire en République centrafricaine.

  

Monsieur le Député,

 

Je vous remercie pour votre question qui permet de faire le point sur la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine.

 

La France appuie en effet les efforts faits par la Communauté économique des États d’Afrique centrale et l’Union africaine pour le règlement de cette crise. Le cadre d’une transition politique a été fixée : nouveau gouvernement, charte constitutionnelle, période de transition, rééquilibrage du conseil national de transition.

 

 Lors du Sommet à Ndjamena, il a été décidé de quadrupler les forces actuellement déployées par la MICOPAX, portant les troupes sur place de 500 à 2.000 hommes.

 

J’ai reçu, comme vous, les témoignages inquiétants de nos compatriotes qui sont touchés directement par ce climat d’insécurité.

 

Je rappelle qu’immédiatement après l’entrée de la Séléka dans Bangui, deux compagnies de militaires avaient rejoint la capitale pour assurer la sécurisation de notre communauté.

 

Chaque Français en détresse ayant contacté notre ambassade a été accueilli dans un des lieux de mise en protection ouverts à cet effet. Ceux qui ont souhaité quitter le pays ont été escortés par nos forces armées jusqu’à l’aéroport afin de prendre le vol du 28 mars.

 

Mi avril, constatant que le niveau de risque demeurait constant, j’ai fait adapter notre dispositif pour permettre, entre autres, de faciliter le retour des Français encore sur place. La plupart des familles avec enfants est à présent partie. Il reste aujourd’hui 750 ressortissants inscrits au registre.

 

Croyez bien, monsieur le Député, que je veille à ce que la sécurité de nos compatriotes résidant hors de France soit bien assurée.

 

 

 

 


Partager cet article