Des échanges francs, un dialogue ouvert et dynamique : notre déjeuner-débat avec les ambassadeurs sur la question essentielle de la sécurité était un véritable succès. J’ai écouté avec la plus grande attention de nos ambassadeurs en Irak, en Afghanistan et dans d’autres pays où le risque d’attentat est un défi quotidien.   

La sécurité est ma priorité. Je suis allée cette année au Mali, au Niger, en Tunisie, en Libye pour rencontrer tous les acteurs de notre dispositif consulaire, évaluer sa mise en œuvre en fonction des menaces.

Le gouvernement a démontré  sa volonté d’agir en adoptant un plan de sécurisation globale des postes diplomatiques, doté d’un budget de 20 millions d’euros par an. 

Prévoir pour mieux prévenir.

Nous devons mettre en œuvre rapidement les chantiers qui nous permettrons de répondre aux défis posés par la sécurité dans le monde de 2025.  Nous devons faire face à la menace terroriste qui se maintient dans l’arc sahélien et au Moyen-Orient. Les printemps arabes entrent dans leur troisième phase : leur potentiel de déstabilisation est considérable. La question de la Syrie nous exposera davantage encore, notamment au Liban et dans la sous-région.

Les ambassadeurs ont souhaité que nous définissions une cartographie des postes diplomatiques qui peuvent être à risque demain. Nous devons améliorer la localisation de nos compatriotes dans les pays peu cartographiés et adapter nos messages de sécurité en fonction des destinataires : expatriés, voyageurs…

«Depuis 1 an, nous revoyons le concept de sécurité, la fonction de sécurité diplomatique est en train d’être redimensionnée», a dit aux ambassadeurs le Directeur général de l’Administration Yves Saint Geours.  Nous dynamiserons et accompagnerons ce changement.