La culture et l’université française dans les Emirats arabes unis

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La qualité d’une relation entre deux états ne peut pas s’estimer à la seule mesure des flux humains, économiques ou financiers. La circulation des « productions de l’esprit » est un indice peut être encore plus révélateur de la qualité des liens qui unissent nos deux pays. Les Emirats se projettent comme un pont entre l’occident et l’Asie, une plate-forme culturelle qui ne retiendrait que le meilleur de la force créatrice et des énergies des deux continents. La très forte image de la France aux Emirats est un atout inestimable au service de notre pays. J’ai visité deux réalisations qui illustrent parfaitement notre place ici. D’une part le chantier du Louvre Abou Dabi. Ce projet témoigne de la reconnaissance de notre expertise. Le projet architectural de Jean Nouvel est particulièrement audacieux. Une coupole de 6000 tonnes suspendue laissera pénétrer une pluie de lumière sur des pièces évoquant un village émirien,  consacrant le savoir-faire muséographique de l’Agence France Museum. Cet opérateur du projet regroupe 12 institutions culturelles françaises majeures. J’ai également visité la Sorbonne Abou Dabi, établissement émirien auquel l’Université Paris IV apporte son ingénierie à travers des missions d’enseignement. J’ai rencontré quelques-uns des 700 étudiants de l’université. Leur profil est à l’image du cosmopolitisme  des Emirats. Il s’agit d’une très belle réalisation qui démontre la reconnaissance internationale de notre pays pour la qualité  de sa formation intellectuelle et universitaire.  Je garderai un souvenir très positif de la communauté française rencontrée ici, dynamique et enthousiaste, à l’image des volontaires internationaux que j’ai rencontrés ce matin.

Vous pouvez lire ici mon discours devant la commuanauté française d’Abou Dabi.


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