Le bilan de la deuxième année de mise en place des nouveaux critères d’attribution des bourses témoigne d’une plus grande justice sociale et je m’en réjouis. Les familles reçoivent une quotité de bourse qui correspond à leurs revenus réels et les classes moyennes ne sont plus exclues du système de bourses. Du point de vue de la mise en oeuvre de la réforme, des améliorations certaines ont été apportées par rapport à l’année dernière qui était une année « test ».

Sur l’année scolaire 2014-2015 (rythme nord) et 2014 (rythme sud), 25 871 élèves du réseau d’enseignement français à l’étranger ont bénéficié d’une bourse, soit un élève sur cinq. Cela représente 300 élèves boursiers de plus que l’année dernière.

42% des familles boursières ont bénéficié d’une quotité de bourse s’élevant à 100%.

L’an passé, certaines familles, qui pouvaient théoriquement prétendre à une très petite quotité de bourse, avaient subi des effets d’ajustements au bénéfice des familles aux revenus les plus faibles. Cette année, ces ajustements n’ont pas été nécessaires. Le barème de calcul a pu être appliqué partout dans le monde. C’est une excellente nouvelle pour un grand nombre de familles qui perçoivent ainsi une aide de l’Etat français pour boucler le financement de l’année scolaire de leurs enfants. 

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