Rejet de la proposition de loi sur la fin de vie : de l’inconséquence de la droite sénatoriale

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La proposition de loi sur la fin de vie vient d’être rejetée à une large majorité par le Sénat par 196 voix.

Les Sénateurs socialistes ont décidé de voter contre un texte vidé de sa substance par la majorité sénatoriale. En effet les Sénateurs de droite, poussés par leur minorité Valoisienne, après avoir supprimé l’instauration d’un droit à un endormissement pour les malades en phase terminale, l’une des mesures phares de la proposition de loi, ont décidé de voter contre le texte qu’ils ont eux-mêmes remanié. Il est regrettable que sur des sujets aussi sensibles et aussi graves cette majorité sénatoriale joue l’opposition obstinée aux textes présentés par le Gouvernement. Elle est sourde aux attentes exprimées depuis longtemps par les familles et surtout les malades. Elle n’a pas le courage d’avancer sur les sujets de société qui dévoilent son conservatisme, voire son approche radicale pour certains. En tout cas, le Sénat nous donne un avant goût du projet de société d’ un parti qui n’a changé que de nom et fait preuve d’un immobilisme étonnant sur tous les sujets. 


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