Suite de mon déplacement au Sénégal avec la coordination de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb

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Christian Akindes, Secrétaire de la section de Dakar, Hassan Bahsoun et les militants de Dakar et de Keys ainsi que le premier fédéral Boris Faure nous ont invité à participer à une coordination régionale qui a nous a permis, nous sénateurs FFE-PS, de retrouver une nouvelle fois des militants – mais avant tout des amis – venus de différents pays de la 9ème circonscription législative. Nous avons pu, en cette occasion, aborder tous les sujets que nous traitons de façon globale et nous projeter de façon prospective dans un futur à construire ensemble. Après la très réussie rencontre de Sousse organisée par Chokri Boughattas qui avait permis de dégager la place que nous devons réserver à la démocratie participative et aux actions citoyennes, celle de  Dakar avait pour ambition de parler d’enseignement et de coopération en Afrique, de sécurité et gestion de risque, d’éducation et de la loi de 1905. Les débats ont été riches et ouverts.

J’ai eu le plaisir d’animer un atelier sur l’enseignement français et les défis pour l’Afrique de l’Ouest suivi d’un atelier sur l’éducation animé par Jean-Luc Le Bras; l’occasion de rappeler ainsi les excellents rapports de Pouria Amirshahi sur la Francophonie et celui de Claudine Lepage et Philip Cordery dont les propositions continuent à être mises en place.

De nos discussions parfois animées sont sorties les "4 S" : solidarité, sécurité, scolarité et santé. Ils sont au cœur des préoccupations et donc des problématiques à traiter. Toutes nos actions doivent marquer notre attachement à un humanisme démocratique. Le travail des associations, des ONG et de toute la coopération décentralisée est essentiel pour aider au développement de ce continent auquel notre destin est intimement lié. Les responsables politiques doivent porter cette ambition et se battre pour obtenir les moyens qui permettent de la soutenir. Quelques propositions vont dans ce sens dans le rapport qu’Henri de Raincourt et moi-même avons consacré au "Sahel: repensez l’aide publique au développement" (https://www.senat.fr/rap/r15-728/r15-728.html).

Et puis cette coordination avait aussi pour objet de permettre aux militants de préparer les élections législatives à venir. Ils désigneront leur candidat/e par une primaire demandée lors de l’"appel de Sousse". En la présence de la quasi-totalité d’entre eux (Chokri Boughattas, Guy Boulet, M’jid El Gurrab, Jean-Luc Le Bras, Didier Le Bret, Madeleine N’Gombet, et Ali Soumaré) et d’Ousmane Ouedraogo représenté, cette coordination a permis de lancer des débats que, pour reprendre le beau mot d’Hassan Bahsoun, nous espérons ‘dignes, équitables et démocratiques ». 


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