Déplacement à Tel Aviv

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La Fondation Jean Jaurès et la Foundation for European Progressive Studies organisaient, en partenariat avec l’INSS, le Renner Institut et Macro, une conférence internationale sur les relations entre l’Union européenne et Israël dans la nouvelle dynamique au Moyen-Orient.

 

Trois tables rondes nous ont permis d’aborder ces questions : l’énergie, la sécurité, les migrations, les relations avec la Turquie et bien sûr la paix. Alors que l’association Jean Monnet vient d’organiser, à Paris, une conférence sur l’action et la pensée économique du Grand homme, je me suis surprise qu’il avait travaillé, à l’instar de Pierre Mendès-France, sur chacun de ces thèmes. Mieux encore, sa méthode, y compris celle fondée sur la mise en commun de ce qui divise qui avait pu en son temps conduire à la création de la CECA, trouverait aisément à s’appliquer dans cette région. Nous ne regardons jamais assez les enseignements de l’histoire.

voici le lien vidéo de cette conférence :

https://www.facebook.com/INSS.Israel/videos/720438571439372/

 

Nos débats ont été riches des interventions d’un certain nombre de Ministres israéliens tels Taipei Livni, Gideon Saar et Avi Gabay venus apporter la vision de leur pays sur ces différentes problématiques. Isaac Herzog et Massimo D’Alema ont clos les travaux sur le thème de la nécessité d’une stratégie progressiste pour la région. Je suis, quant à moi, intervenue sur le thème des frontières et des migrations avant de modérer la conclusion des travaux de la journée. L’Union européenne étant également représentée, les débats ont pu inclure l’ensemble des dimensions à défendre et des acteurs concernés. Les actualités politiques nationales n’ont cependant pas été oubliés et nos échanges, informels et ce faisant toujours si riches parce que libres, ont portés sur la situation politique de nos pays respectifs, le référendum italien, l’élection présidentielle autrichienne, les élections allemandes et les échéances électorales françaises.

Le 4 novembre Yitzhak Rabin était assassiné. Homme de guerre, il était devenu un homme de paix comme seuls savent le faire les Hommes d’Etat. Avec ses anciens compagnons de route et des députés travaillistes de la Knesset, nous nous sommes rassemblés sur le lieu de son assassinat pour rappeler que le combat pour la paix est permanent, ce qu’exprimait Raymond Aron, non sans humour, en rappelant que la paix c’est la non-guerre … Nous devons rester solidaires dans cette période d’instabilité régionale maximale. 

 

Quelques heures consacrées également à nos représentants diplomatiques et consulaires ainsi qu’à nos présidents d’associations rencontrés autour de notre Ambassadrice Helene Le Gall et du Consul Franck Vermeulen pour un petit-déjeuner de travail sur les questions de sécurité, sociales et consulaires.

 



 


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