Un incubateur à start-up au Quai d’Orsay

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Le premier hackathon organisé par le Quai d’Orsay, qui s’est terminé le 26, verra les meilleurs projets récompensés par un jury. Ce hackathon est l’occasion pour Jean-Marc Ayrault d’annoncer deux nouvelles mesures pour poursuivre la transformation numérique de la diplomatie française :

1. La création d’un incubateur destiné à promouvoir au sein du ministère des Affaires étrangères et du Développement international une véritable culture de l’innovation en vue d’accélérer la transition numérique en cours. Le Quai d’Orsay sera le deuxième ministère à développer un tel « incubateur d’Etat ». Cette structure légère proposera aux start-up sélectionnées un accueil dans les locaux du ministère des affaires étrangères et du développement international à Paris, La Courneuve et Nantes ainsi qu’à terme dans certaines ambassades et un accompagnement personnalisé, grâce aux informaticiens et développeurs de la Direction des systèmes informatiques (DSI) du Quai d’Orsay. L’objectif de cet incubateur sera de faire émerger des solutions aux besoins opérationnels du ministère. Les start-up incubées conserveraient la propriété intellectuelle de ces solutions et donc la possibilité de les commercialiser plus largement. Dans un premier temps, plusieurs participants du hackathon pourront intégrer l’incubateur dès le mois de mars prochain. Un appel plus large à candidature sera ensuite lancé dans la foulée du hackathon.

 

2. La nomination d’un administrateur général des données. Sa mission, dans la lignée du Hackathon, sera de coordonner l’ouverture des données du Ministère au public et de favoriser leur exploitation au bénéfice de tous. Laurent Garnier, secrétaire général adjoint du Quai d’Orsay, assurera cette fonction.


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