Déplacement au Burkina Faso

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La France entretient avec le Burkina Faso des relations historiquement privilégiées.

Elle reste l’un des principaux fournisseurs et le deuxième bailleur bilatéral d’aide au développement en matière de développement durable (énergie et eau) et humain (éducation et santé), d’agriculture et de sécurité alimentaire, de gouvernance (décentralisation) et de coopération culturelle (échanges). C’est donc avec grand bonheur que j’ai retrouvé le "Pays des hommes intègres" et Ouagadougou, devenue aujourd’hui une capitale culturelle incontournable, connue pour le festival panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO), les Récréatrales et le festival international de théâtre et de développement (FITD), son salon international de l’artisanat (SIAO) et sa communauté française active et bien implantée autour de son Ambassadeur, Xavier Lapeyre de Cabanes, son Premier conseiller Nicolas Groper et le consul Jean Chanson.

Les trois conseillers consulaires Ousmane Ouedraogo, Françoise L’Etang Yameogo et Martine Voron m’ont accompagnée tout au long de cette mission au programme chargé de réunions bilatérales et avec nos compatriotes français.

 

J’ai réservé les premières rencontres au lycée Saint Exupéry, l’école maternelle et élémentaire puis à l’Institut français. Le proviseur Olivier Deflandre, la directrice du primaire Nathalie Biez et leurs équipes se réjouissent de la stabilité des effectifs à 1065 élèves, d’une sécurité renforcée, de finances saines qui permettent un bon équipement des salles de classe et la possibilité de planifier sereinement l’avenir. L’accent est mis sur la formation des enseignants ainsi que sur la mise en place de la réforme de l’Ecole et l’accompagnement personnalisé des enfants pour garantir leur réussite. J’ai noté le choix très judicieux de l’APE de soutenir financièrement la construction d’une œuvre artistique par les élèves, encadrés par un artiste local. Il me semble que cet exemple pourrait être suivi par d’autres établissements. Le rôle de la bibliothèque pour les classes de maternelle et de primaire est exceptionnel. L’APE, centrée sur un petit nombre de parents très investis, offre près de 24 activités. J’ai quitté mes interlocuteurs sur une impression de dynamisme et de l’engagement sans faille d’une équipe qui avance.

L’Institut français dirigé, par Marine Leloup, est un bel outil qui joue un rôle central dans la programmation culturelle de la ville grâce à sa salle de conférences-cinéma et son théâtre en plein air, bientôt concurrencés, ce qui montre le dynamisme de la ville. Dans ce pays francophone et francophile, membre de l’OIF et de l’APF, Campus France facilite la préparation des étudiants qui souhaitent étudier en France.

La réunion avec les Conseillers consulaires autour du consul nous a permis d’aborder toutes les problématiques qui intéressent la communauté française qu’ils représentent et servent. La rencontre des amis de FdM-ADFE pour les vœux a très largement confirmé et complété les dossiers portés par les trois élus consulaires. Et pour terminer la soirée, j’ai eu le grand plaisir de retrouver l’ami de toujours, Daniel Granier, au Karité bleu.

Pour les réunions bilatérales, j’ai échangé longuement avec la ministre déléguée aux Burkinabé de l’extérieur, Rita Solange Agneketon Bogoré, sur ma loi de juillet 2013 et sur les liens que les pays peuvent entretenir avec leurs diasporas. J’ai ensuite rencontré Monsieur Bindi Ouoba, Président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale burkinabé et un certain nombre de ses collègues. Nous avons beaucoup parlé de coopération en matière de sécurité et d’éducation et notamment de l’aide publique au développement. La rencontre avec les femmes et hommes d’affaires, représentants les grands groupes français ainsi que des PME, m’a réconfortée sur leur capacité à traverser les crises et envisager la reprise pour 2018.

Les opportunités sont réelles dans tous les domaines. J’ai enfin consacré du temps au Centre médical international (CMI) et sa formidable équipe pour voir ensemble comment celui-ci doit évoluer afin de répondre aux besoins médicaux de ses membres, avant de terminer par une visite de l’association Samenti que j’ai soutenue en 2015 avec ma réserve parlementaire dont l’objectif principal est la promotion de la santé mentale. Une équipe de spécialistes propose aussi des soins en orthophonie, ostéopathie et psychomotricité à la population locale.  



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