J’ai participé hier soir au débat organisé en partenariat entre la Fondation Jean Jaurès et l’association Cartooning for Peace sur le dessin de presse et la liberté d’expression.

Cartooning for Peace est un réseau international de 145 dessinateurs de presse engagés qui combattent, avec humour, pour le respect des cultures et des libertés. Présidé par Plantu, le réseau a pour but de faire dialoguer les dessinateurs entre eux et de confronter leurs différentes nuances idéologiques. Il donne notamment une visibilité et un appui à ceux qui sont empêchés d’exercer librement leur métier ou dont la liberté est menacée.

J’ai été ravie, à cette occasion, de retrouver Plantu avec qui j’ai collaboré à deux reprises : nous avions inauguré, en 2013, en marge d’une conférence ministérielle sur les communautés à l’étranger, l’exposition "Vision de l’étranger" réalisée par son association ; puis j’ai de nouveau fait appel à Cartooning for Peace en 2015 pour illustrer le livre numérique du colloque"les Français de l’étranger, un atout pour la France".

Le dessin raconte une histoire et porte un message politique fort en quelques traits. Bouleversée par la révolution numérique, la circulation des dessins de presse dans un contexte mondial tendu pose la question du respect de la différence de perception des messages qu’ils véhiculent. Plantu et Gilles Finchelstein nous ont démontré au cours du débat d’hier soir que c’est avant tout un outil au service du dialogue et de la tolérance qu’il faut y voir.