Oui, les apprentis aussi, doivent pouvoir partir en Erasmus !

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J’avais lancé en janvier 2014, à Bordeaux, le programme européen Erasmus +, doté, pour la période de 2014 à 2020, d’un budget en hausse de 40% (14,7 milliards d’euros) de façon à permettre une mobilité accrue de tous les citoyens.

Les apprentis n’étaient pourtant que 6 800 à en bénéficier l’année dernière. Je me réjouis donc d’apprendre qu’une impulsion est donnée de façon à doubler ce nombre d’ici 2022.

Je pensais et suis toujours persuadée que c’était une avancée nécessaire et attendue pour forger des citoyens européens. Jusqu’alors, seules les filières universitaires et les étudiants des grandes écoles pouvaient faire reconnaitre leur année à l’étranger. Les études techniques et professionnelles en étaient privées. Les premiers crédits ont été utilisés pour la formation des formateurs, l’introduction des cours de langues et surtout les partenariats et reconnaissances de l’équivalence des cursus. Le nombre d’échanges a cru pendant les trois dernières années – pas difficile puisque l’on partait quasiment de zéro – mais, au vu des aides accordées par l’Union européenne, la France peut faire beaucoup mieux. Les témoignages des retours des heureux partants sont tous d’excellents exemples pour les responsables et futurs partants. Ils démontrent la valeur ajoutée de ces séjours à l’étranger tant sur le plan professionnel que personnel.

http://www.sudouest.fr/2017/07/20/erasmus-les-apprentis-aussi-doivent-pouvoir-partir-a-l-etranger-3633243-4688.php

 


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