Mon Déplacement à Naples

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Peut-être parce que je pense, comme Roger Peyrefitte, que l’Italie est « le dernier pays où l’on goûte le bonheur de vivre. Là plus qu’ailleurs, se retrouve l’émouvant contraste du splendide et du misérable, de l’antique et du moderne, du chrétien et du païen » que j’y retourne toujours avec plaisir.

 

J’ai donc réservé mon dernier déplacement de l’année pour un de nos postes à gestion simplifiée et pour observer au plus près son fonctionnement. 
J’ai aussi souhaité rencontrer des représentants de nos forces armées, positionnées sur la base de l’OTAN. Ma dernière visite remontait à 2012 et si la 
communauté française installée en Italie du sud est stable sa représentation, elle, a changé. 

Le Consul général, Jean-Paul Seytre, est aussi Directeur de l’Institut français Napoli. La programmation culturelle est impressionnante mais l’activité et l’équipe consulaires sont réduites 
au minimum et reposent sur ses stagiaires ainsi que sur les consuls honoraires pour l’étoffer un peu. J’ai retrouvé, comme en 2012, les mêmes problématiques de paupérisation de la communauté 
française et de scolarisation des enfants dans notre petite école française qui s’arrête à la classe de quatrième. 
La rencontre avec le Vice-Amiral Gilles Humeau, le Lieutenant-Colonel Cédric de Bailliencourt et la chef de la Franic, Liliana Bjelic fut doublement intéressante. 
D’abord pour entendre les difficultés que rencontrent nos soldats et leurs familles en mission à l’étranger mais aussi pour la discussion que nous avons eue sur les relations internationales, 
les conflits en cours, l’évolution de l’influence de certains pays et la place de la France sur l’échiquier mondial. 

 


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