Deuxième étape de mon déplacement en Asie du Sud-Est : le Cambodge

Partager cet article

Après l’escale à Phnom Penh qui m’a permis d’avoir un long échange sur notre présence économique au Cambodge avec Eric Delobel, PDG de Cambodia airport, j’ai retrouvé nos amis de FdM/ADFE pour les deux jours de l’Université annuelle FdM/ADFE  Asie-Pacifique. Organisée par le bureau de FdM/ADFE du Cambodge Yvon Chalm, Florian Bohême, Bernard Podevin et notre conseiller consulaire, Jean Lestienne nous avons immédiatement commencé nos rencontres. D’abord avec une conférence de presse afin de présenter la première « Semaine Française » organisée à Siem Reap puis avec la communauté française pour une soirée d’échanges. 

Nos quatre organisateurs ont voulu valoriser les expériences citoyennes dans un programme où les actions des associations et des ONG ont eu part égale avec les débats entre les participants.

Nous avons été accueillis par le directeur du lycée hôtelier Sala Baï, Philippe Bés, pour une présentation de l’établissement qu’il dirige en tant que volontaire solidarité internationale. L’ONG française Agir pour le Cambodge (APLC) a créé le programme Sala Baï en 2002 pour lutter contre la pauvreté et le trafic d’êtres humains au Cambodge, par la formation et l’insertion professionnelles de jeunes défavorisés. Environ cent élèves sont formés par an, la priorité étant réservée aux filles (70%), permettant ainsi leur accès à l’éducation puis à une certaine autonomie financière.

Toujours très intéressée par les questions de sécurité, j’ai rendu visite à la société Apopo où le chef de projet, Benjamin Carrichon, m’a servi de guide. Le Cambodge demeure un des pays où le plus grand nombre d’engins explosifs – bombes et mines – sont encore enfouis, mutilant encore de trop nombreuses personnes et empêchant la culture des terres. L’élevage de rats et leur utilisation dans la détection des mines, notamment, permet la sécurisation de nouveaux territoires.

Borin Pin nous a ensuite présenté les activités d’Anvaya qui fédère la diaspora cambodgienne et aide les Cambodgiens au retour. Nous avons longuement échangé sur nos expériences mutuelles et le travail que nous pouvons effectuer ensemble à l’avenir.

Danièle Toulemont, déléguée aux relations internationales et SAR Sylvia Sisowath, déléguée pour le Cambodge nous ont présenté les activités d’AGIR ABCD et de ses retraités bénévoles qui partent en mission dans le monde entier.

François, Sublime et Eric nous ont parlé des actions qu’ils mènent au Japon sur le droit de la famille avant que nous n’échangions sur le financement de nos écoles françaises pour terminer par un atelier sur le bilinguisme avec l’intervention par Skype de Franck Scola, animé par Yamine Boudemagh. Nous avons aussi abordé la réforme de la représentation politique et j’ai fait un point d’actualité parlementaire. Nous avons enfin enchainé les ateliers thématiques sur les questions du handicap avec Anne et de santé avant la clôture officielle de deux jours de riches et fructueux échanges dans l’attente de nos retrouvailles l’année prochaine dans un autre pays. 

La représentation des Français de l’étranger et sa possible réforme sont ensuite à l’ordre du jour. Tout le monde s’accorde à dire que les Conseillers Consulaires sont à maintenir en leur donnant peut-être plus de moyens, plus de poids. Sur l’Assemblée des Français de l’étranger les positions étaient moins unanimes. La question de la représentation des Français de l’étranger au Conseil économique, social et environnemental a  a également été évoquée. La réflexion doit se poursuivre mais il est essentiel de confronter les points de vue.

 

Après une visite rapide aux artisans d’Angkor, j’ai rencontré Eric Stocker, maître-laqueur, compagnon du devoir qui a réinstallé au Cambodge la filière de la laque naturelle. Leur mission est la transmission d’un savoir-faire exceptionnel, notamment en formant des artisans mal-entendants.


Partager cet article