Rassemblement contre l’extrême-droite au Brésil

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Je tenais absolument à participer à la manifestation, place Stalingrad, contre le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro, au second tour de l’élection présidentielle brésilienne du 28 octobre prochain. J’ai eu le plaisir d’y retrouver ma collègue, Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne et Jean-Jacques Kourliandsky spécialiste de l’Amérique latine et expert à la Fondation Jean-Jaurès.

Nous étions tous réunis pour montrer notre engagement en faveur de la démocratie et des droits humains. Ma présence avait vocation à exprimer ma condamnation du candidat d’extrême droite dont la campagne électorale en cours repose sur des valeurs xénophobes, racistes, homophobes et misogynes. Les propos insoutenables de Jair Bolsonaro à l’égard d’une député « trop moche pour qu’il la viole », ou envers une journaliste qualifiée d’ « analphabète et idiote » ont poussé des milliers de femmes à manifester dans le monde. La marée humaine sous le slogan « Ele, Nao », « Pas lui », ne l’a pas pourtant pas empêché de faire 46% de voix au premier tour.

De telles positions extrémistes mettent en péril une société libre, tolérante et juste. Je suis solidaire des Brésiliennes et Brésiliens qui se mobilisent pour contrer Jair Bolsonaro, dimanche prochain, lors du second tour de l’élection présidentielle.


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