Les femmes représentent 51 % de la population française mais plus de la moitié de la population pauvre. Il s’agit bien d’un état structurel qui résulte de décennies d’impuissance. Depuis 10 ans, la proportion de femmes payées à bas salaires en France est passée de 8 à 12 %. Les femmes sont également majoritaires chez les allocataires du RSA. Alors même qu’elles ont plus de diplômes que les hommes, les femmes ne représentent que 4 cadres sur 10. Elles restent pénalisées dans leurs parcours professionnels par les charges de famille, elles sont victimes de violence masculine et traversent plus fréquemment des périodes de précarité. Cette précarité va croissante, ces dernières années, alors même qu’un arsenal législatif conséquent a été mis en place dans tous les domaines d’activité où les femmes exercent.

En ce 8 mars, journée annuelle dédiée à la défense des droits des femmes, je fais le vœu d’une société de responsabilités égales pour les femmes et les hommes dans les sphères familiales, du travail et de la politique, en commençant par faire appliquer les obligations légales pour l’égalité salariale dans les Institutions et les entreprises.