L’Assemblée vote l’inscription du service national universel dans la Constitution

Partager cet article

Le pouvoir semble profiter de la période estivale pour faire passer les caprices d’un président qui montre de plus en plus son trait de caractère principal l’autorité. Celle-ci ne souffre aucune critique ni opposition qui passent, entre autre, par l’affaiblissement des corps intermédiaires – syndicats et élus à tous les niveaux. En dehors de la garde rapprochée du président personne ne veut d’un SNU qui n’aurait pas été organisé dans les moindres détails. Il s’agit quand même de rassembler 800 000 jeunes pour un mois chaque année! Ca ne s’improvise pas d’autant qu’ils seront mineurs – tranche d’âge 16 ans. Cette promesse de campagne n’a été ni pensée ni budgétée mais doit être mise en place simplement parce que le président en a parlé. Etonnante cette cour qui se précipite pour répondre à chaque souhait exprimé ! 

Le SNU doit être inscrit dans la constitution à cause de son caractère obligatoire, ne relevant ni de l’éducation ni des armées. On nous annonce qu’une large consultation va être lancée et si elle s’avérait négative ? Cet exemple est indicatif d’une attitude qui part du principe que du passé il faut faire table rase, que tout avant mai 2017 était mauvais et doit être changé. Étonnant de la part d’un ancien Secrétaire général adjoint de l’Elysée et ancien ministre de l’Economie qui a passé 4 ans au coeur du pouvoir Hollandais. Indicatif également d’une méthode où les textes mal bouclés par les services administratifs sont imposés au parlement à marche forcée. Cela n’enlève en rien ni à la pertinence ni la nécessité de certaines réformes engagées. Juste un constat.


Partager cet article