En séance, nous avons examiné le projet de loi autorisant la ratification du Traité de coopération en matière de défense entre la République française et la République de Djibouti.
Djibouti et la France partagent une histoire forgée dans la durée, mais aussi dans le sang. Le renouvellement de ce traité montre que cette amitié résiste au temps et aux turbulences du monde. Dans cette région instable au carrefour de la mer Rouge et du golfe d’Aden, sur la route la plus courte entre l’Asie et l’Europe, où passent 17 câbles sous-marins dont plusieurs sont connectés à la France, nous partageons des intérêts communs, notamment de sécurité et de liberté de circulation maritime.
Mais si la France demeure à Djibouti d’une manière si singulière, c’est aussi et surtout grâce aux liens de confiance tissés au fil du temps. Nos partenariats ne cessent de s’élargir : que ce soit en matière d’infrastructures avec l’accord des présidents Macron et Guelleh pour la construction d’un deuxième aéroport, ou en matière spatiale avec le lancement réussi des deux premiers satellites djiboutiens développés par des ingénieurs formés à l’Université de Montpellier, qui se prolongera avec la création de la future agence spatiale de Djibouti.
Notre vigilance s’impose d’autant plus que Djibouti suscite l’intérêt croissant de nombreuses puissances, notamment la Chine. Ce traité équilibré témoigne d’une volonté réciproque : celle de prolonger un partenariat privilégié et choisi dans les vingt prochaines années.
Retrouvez dans la vidéo ci-dessous mon intervention en discussion générale :