En fin de semaine dernière, j’ai eu le plaisir de participer à Prague à la 20e édition du GLOBSEC qui réunit chaque année des centaines d’acteurs politiques, diplomatiques, économiques, militaires, académiques et d’ONG afin de repenser la politique étrangère, la sécurité en Europe et la stabilité économique dans le monde.
A cette occasion, j’ai pris part à une table-ronde consacrée à l’avenir de la sécurité européenne en partant des leçons que nous enseignent la guerre en Ukraine. Elle a ainsi permis d’exposer les actions concrètes que les États européens peuvent entreprendre pour assurer le succès de l’Ukraine et, ce faisant, renforcer leur propre sécurité. Les principaux sujets abordés ont été la proposition de zone d’exclusion aérienne « Sky Shield » au-dessus de l’Ukraine, l’utilisation des avoirs russes gelés pour financer la défense ukrainienne et européenne, les initiatives de production conjointe et le renforcement de la coopération dans le domaine des technologies de défense.

Une session de haute tenue grâce aux interventions notamment de Jan Marian, ministre délégué aux affaires étrangères tchèque, Olena Halushka, co-fondatrice de l’International Center for Ukrainian Victory, Lesia Orobets, fondatrice de l’ONG Price of Freedom et ancienne députée ukrainienne, Klaus Korhonen, président du Finnish Institute of International Affairs – FIIA et ancien ambassadeur finlandais auprès de l’OTAN, et Charles Grant, directeur du Centre for European Reform.

J’ai également eu l’occasion d’assister à d’autres sessions consacrées à l’intelligence artificielle, aux enjeux dans la zone indopacifique mais aussi au Moyen-Orient, à la lumière des récents événement entre Israël et l’Iran, ainsi qu’à la sécurité énergétique européenne en lien avec les besoins en terres rares.