Mon déplacement à Berlin pour le 39e Cercle stratégique franco-allemand

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Je me suis rendue à Berlin les 25 et 26 juin pour participer au 39e Cercle stratégique franco-allemand, dont j’ai l’honneur d’avoir été nommée co-présidente aux côtés de Nils Schmid, député du Bundestag et secrétaire d’État parlementaire auprès du ministre fédéral de la défense.

J’ai à cœur d’exercer ce rôle dans la continuité de mon prédécesseur Alain Richard, à qui je rends un hommage appuyé pour sa longue et brillante carrière politique, son engagement sans faille, sa hauteur de vue et la constance avec laquelle il a œuvré pour faire vivre un dialogue stratégique exigeant et constructif entre la France et l’Allemagne.

Le contexte international rend plus que jamais indispensable ce dialogue stratégique. Pour la première fois depuis des décennies de dividendes de la paix, nous disposons des financements nécessaires pour consolider notre base industrielle et technologique de défense européenne (BITDE), investir dans la recherche, renforcer notre dissuasion et in fine, nous protéger.

Cela exige une volonté politique claire et une convergence des points de vue entre partenaires européens.

Lors de la séance d’ouverture, j’ai eu l’occasion d’intervenir aux côtés de Nils Schmid et de Martin Schulz, président de la Fondation Friedrich-Ebert. Nous avons rappelé l’importance du lien franco-allemand dans la recomposition stratégique européenne.

J’ai pris part à la première table ronde consacrée à l’après-guerre en Ukraine aux côtés de Nils Schmid. J’ai défendu la nécessité d’une paix durable, juste, fondée sur la souveraineté de l’Ukraine, mais aussi sur un renforcement de l’autonomie stratégique européenne.

La suite de la conférence a permis d’aborder les grands défis contemporains autour de deux tables-rondes, d’abord sur la relance de la défense européenne à l’épreuve du moteur franco-allemand, ensuite sur la sécurité collective européenne et le partenariat transatlantique à l’ère Trump, où mon collègue Rachid Temal est intervenu en visioconférence.

J’ai également accordé une interview à la Fondation Friedrich-Ebert dans laquelle j’insiste sur la nécessité pour Paris et Berlin de « faire bloc pour préserver une Europe forte ». Vous pouvez la retrouver en cliquant ici.

Cette rencontre, qui a rassemblé des responsables politiques, des militaires, des industriels et des chercheurs, a permis de croiser les regards mais aussi de faire émerger une convergence forte sur l’analyse des défis, des besoins et des réponses pour construire une défense européenne crédible et résiliente. Elle nourrit utilement les travaux que je mène actuellement au Sénat sur la BITDE dans l’objectif de renforcer la souveraineté européenne.


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