Ma participation à l’émission Sens public sur Public Sénat pour débattre de la rentrée diplomatique et des relations entre la France et le reste du monde

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Jeudi 4 septembre, je faisais ma rentrée médiatique en participant à l’émission Sens public sur Public Sénat pour débattre de la rentrée diplomatique sous tension et des relations entre la France et le reste du monde. J’étais aux côtés de Michel Duclos, ancien diplomate et conseiller spécial à l’Institut Montaigne, Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste international aux Echos, et Jonathan Bouchet-Petersen, éditorialiste politique à Libération.

Concernant les rapports des pays, notamment européens, avec la France, j’ai souligné que c’est la politique intérieure française qui inquiète beaucoup nos partenaires et en particulier l’échéance de 2027 avec l’arrivée possible du Rassemblement national. Ce serait synonyme de changement radical de la politique française en matière de multilatéralisme et de coopération européenne. Les Allemands, par exemple, ne vont pas investir en France si l’extrême-droite arrive au pouvoir.

Plus globalement, nous constatons des tensions avec des pays avec lesquels nous avons toujours eu des relations cordiales comme l’Italie et la convocation récente de l’ambassadrice mais aussi le rappel de notre ambassadeur il y a quelques années ou encore les États-Unis depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche avec la convocation récente du nouvel ambassadeur. Sans parler de l’Algérie et des pays d’Afrique subsaharienne, pays avec lesquels les relations sont conflictuelles voire gelées.

Pour ce qui est de l’actualité internationale, j’ai évoqué le fait que la faiblesse européenne demeure encore et toujours notre dépendance stratégique vis-à-vis des États-Unis qui explique aujourd’hui que nous acceptons que Donald Trump nous donne des ordres, des leçons sans broncher. A chaque fois, nous cédons sur tout, comme pour les GAFAM par exemple, car nous n’avons pas la capacité de résister.

Si la réunion entre les membres de la coalition des Volontaires est un tournant sur le plan diplomatique car nous montrons que nous savons et pouvons nous unir et agir, il va falloir assumer ensuite et montrer que nous sommes résilients et résistants sur la durée. Or, actuellement, nous sommes pris dans un étau avec d’un côté les États-Unis dont la doctrine en matière de politique étrangère a considérablement changé et de l’autre le bloc anti-Occident avec la Chine et la Russie. Ces deux blocs convergent pour des raisons totalement différentes pour une déstabilisation par la prise de pouvoir par l’extrême-droite et par un affaiblissement économique.

Retrouvez dans la vidéo ci-dessous l’ensemble de mes interventions ou l’intégralité de l’émission en cliquant ici :

Ma participation à l’émission Sens public sur Public Sénat pour débattre de la rentrée diplomatique

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