En juillet 2025, j’ai interrogé le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur les difficultés d’accès à l’enseignement français pour les élèves français et binationaux en Algérie.
Depuis plusieurs années, le lycée international Alexandre Dumas (LIAD) d’Alger subit un engorgement qu’il ne peut résorber. Nombre d’élèves issus du système éducatif français, y compris d’établissements du réseau de l’AEFE, se voient refuser une inscription faute de place.
L’assouplissement des conditions d’accès aux cours réglementés du Centre national d’enseignement à distance (CNED) apparaissait comme une solution pour pallier l’absence de solution de repli pour ces familles. Or, à ce jour, ces derniers restent réservés aux élèves y ayant été inscrits l’année précédente, une règle qui empêche nombre d’élèves de bénéficier d’une alternative éducative pourtant crédible et encadrée. J’avais alors demandé au ministre s’il envisageait de lever cette condition préalable d’inscription au CNED pour alléger la pression qui pèse sur l’établissement et permettre aux élèves français et binationaux d’Algérie de poursuivre leur scolarité française.
Dans sa réponse, le ministre me fait savoir que les conditions d’accès à la scolarité réglementée au CNED à l’international ont fait l’objet d’une note d’information laquelle prévoit de nouveaux critères d’accès plus restrictifs à l’inscription en parcours réglementé y ont été introduits. Désormais, seul un élève sortant d’un établissement français de France ou homologué à l’étranger peut s’inscrire en parcours réglementé. Les autres peuvent suivre le CNED libre (avec examen final). Cette mise en œuvre s’est faite, avec pédagogie et de manière fluide, dans l’ensemble du réseau. A l’heure actuelle, il n’est pas envisagé de lever cette condition préalable d’inscription au CNED.
Retrouvez ci-dessous la réponse du ministre à ma question écrite :

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