La riposte

Partager cet article

Notre confrontation avec le Président Sarkozy doit être sur le modèle de société dévouée aux puissances de la finance qu’il défend, d’une France où l’on accepte que les inégalités s’accumulent au fil des générations et où l’argent est présenté par la ministre des finances comme le corollaire du succès. Les largesses fiscales accordées aux couches sociales les plus favorisées alors qu’un plan de rigueur est mis en place est une vraie folie. Pourquoi demander de faire un effort à ceux qui ont peu quand la générosité de l’Etat n’a pas de limites avec ceux qui ont beaucoup?

Nous avons besoin de nous affranchir des tabous. Nous avons besoin d’une nouvelle génération qui accède aux responsabilités et qui soit aussi efficace dans la défense des services publics que dans leur modernisation, dans la compétitivité que dans le recul des inégalités. Toutes celles et tous ceux qui ont pris leur carte du Parti Socialiste pour la première fois, parfois même après la défaite, l’ont fait parce qu’ils croient en une autre société que celle que nous prépare le Président Sarkozy.

Je ne suis pas toute nouvelle puisque je milite depuis 10 ans. J’ai rejoint le Parti socialiste avec la conviction que la politique était faite pour aider les gens à vivre mieux et n’ai pas changé d’avis sur ce sujet. Je crois encore plus aujourd’hui au travail plutôt qu’au capital, aux gens plutôt qu’à l’argent, à la solidarité plutôt qu’à l’individualisme. J’ai aussi la faiblesse de penser que l’unité fait la force, qu’il est temps de mettre fin aux règlements de comptes et aux luttes fratricides et de vite retrouver un parti qui défend les idéaux qui sont les siens, sans complexes.


Partager cet article