Solidaires pour la formation, l’éducation

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Comme le dit Pierre-Yves Le Borgn’ dans son Rapport fédéral d’activités de 2007 « Il n’y a d’avenir pour le Parti Socialiste que dans son ouverture à la société, à la jeunesse et à la diversité ». C’est aussi l’avenir de la France. Et pourtant l’Etat ne cesse de se désengager dans tous les domaines qui touchent de près ou de loin les jeunes. En France, les suppressions de postes dans l’enseignement vont encore plus fragiliser les établissements où l’encadrement des enfants devrait être renforcé.

A l’étranger, de plus en plus de familles aux revenus modestes renoncent à scolariser leurs enfants dans le système français faute de pouvoir payer des frais de scolarité trop élevés. Les Instituts et centres culturels voient leurs budgets fondre et mettre en péril le seul accès à la culture française possible quand ils ne sont pas tout simplement fermés (depuis 1994, 22 des 52 établissements que comptait le réseau dans l’UE ont été fermés). L’introduction de la gratuité en classe de terminale en septembre 2007 ne résout aucun problème financier tant pour les familles que pour la fragile situation budgétaire de l’A.E.F.E

Les enfants qui n’ont pas accès au réseau de l’Agence de Enseignement Français à l’Etranger (A.E.F.E) ou aux établissement de la Mission laïque sont les premiers intéressés par l’aide que peut leur apporter les Comités Consulaires pour l’Emploi et la Formation Professionnelle (CCPEFP). Or, le montant des crédits versés à ces comités consulaires est en baisse constante (1,96M d’euros en 2002 et 1,12M d’euros en 2007). Il touche principalement la communauté française binationale, qui est parfois coupée de la France et souhaite rester dans le pays de sa naissance.

La façon la plus efficace de prévenir le chômage passe par l’éducation et la formation professionnelle qui permettent de démarrer dans la vie ou de se recycler. Apprendre à raisonner est aussi une clé d’insertion sociale. L’économie française est en panne. Or, une situation de plein emploi permettrait de relancer la consommation et la confiance. Ce n’est certainement pas le moment de priver l’éducation d’investissements nécessaires à sa future population active. Si des sacrifices doivent être faits, ne sacrifions pas les jeunes !


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