Le texte instaure des tests de langue pour les candidats au regroupement familial. Si son niveau de « connaissance de la langue française et des valeurs de la République » est jugé insuffisant, l’étranger(e) se voit imposer une formation d’une « durée maximale de 2 mois ». Le projet réévalue les revenus nécessaires à un regroupement familial et créé un contrat d’accueil et d’intégration « famille » dont le non-respect peut entrainer la suppression des allocations familiales.
On voit bien que tout est fait pour faire obstacle au regroupement familial. Ajouter à cela l’amendement du député Mariani qui propose des tests ADN pour s’assurer de la filiation des enfants candidats au regroupement familial, voté hier à l’Assemblée, et on se demande pourquoi les frontières ne sont pas tout simplement fermées puisque, de fait, toutes ces mesures vont dans ce sens. Comment pouvons-nous montrer notre opposition à ces mesures extrèmes? Pouvons-nous la marquer par une motion émanant de la FFE?
Courage à nos sénateurs pour les débats qui s’annoncent.
Hélène Conway Dublin