La provocation qui va trop loin

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Le Premier ministre a déclaré aujourd’hui à propos de l’amendement du projet de loi autorisant les tests ADN dans le cadre du regroupement familial que l’on avait « grossi jusqu’au ridicule un détail ». Jean-Marie Le Pen avait estimé en 1987 que les chambres à gaz étaient « un détail de l’histoire » qui lui a valu une condamnation quatre ans plus tard.

Les mots sont importants et J-M Le Pen les utilisaient afin de faire la une des journaux à chaque fois qu’il se sentait oublié et était prêt à payer le prix. Notre Premier ministre doit souffrir d’un terrible manque pour provoquer ainsi? Ce détail parait bien important à la droite qui se bat contre l’opposition dans les débats parlementaires, contre les associations et même les églises qui ont toutes condamner une telle approche du contrôle de l’immigration.

La section de Dublin s’est réunie samedi matin autour d’un brunch. Nous avions l’intention de débattre sur les thèmes des forums organisés par le Parti. La question de l’immigration a finalement dominé le débat et une motion a été écrite collectivement. Elle s’intitule  » Nous, les immigrés français ». Nous ne comprenons pas les raisons qui poussent le gouvernement actuel à prendre de telles mesures. Est-ce la suspicion que tout étranger est un fraudeur? La peur de la différence qui demande que l’on se remette en question? Cette question nous touche profondément, nous immigrés français.


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