Copenhague ou le compte à rebours pour la mobilisation écologique

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Le 7 décembre s’est ouvert à Copenhague le sommet sur le changement climatique qui déterminera notre qualité de vie pour les décennies à venir. Cent quatre vingt dix pays parleront de l’avenir de la planète pendant deux semaines. On a assisté jusqu’ici à un jeu entre les pays riches et les pays pauvres, qui les accusent de mégoter sur le financement de la lutte contre le changement climatique. Ceux-ci répondent en demandant qu’ils soient imités dans leurs efforts de limitation d’émission de gaz à effet de serre. Nous vivons un tournant historique. Nous sommes devant quelque chose de plus important que le simple militantisme. Nous sommes face à une attitude citoyenne qui nous demande d’anticiper l’avenir avec une connotation éthique.

Il y a deux façons pour se mobiliser pour la cause écologique, celle du cœur et celle de la raison. La disparition accélérée des espèces de notre faune et de notre flore ne peut nous laisser indifférents.

La preuve scientifique que le changement climatique s’opère plus vite que prévu est maintenant reconnue malgré l’armée de près de 3 000 lobbyistes anti climat qui s’affairent à Washington à prouver le contraire auprès des sénateurs américains et de la presse. Et puis, si le cœur ne suffit pas il y a la raison. Le réchauffement coûtera cher. Si nous prenons l’exemple de la France on peut s’attendre aux phénomènes suivants : déficit en eau et sécheresse pour les régions du sud et les tensions possibles entre agriculteurs, industriels et particuliers qui en résulteraient; risques naturels accrus avec, en première ligne, les zones côtières et les risques d’inondation dus à la montée du niveau de la mer ; coûts indirects en matière de santé ; attractivité touristique affectée par des saisons trop chaudes l’été et le manque d’enneigement l’hiver dans les montagnes.

Protéger l’environnement coûte cher mais ne rien faire quand nous en avons encore le choix risque fort de nous laisser complètement dépourvus.


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