Escale à Djibouti

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 Les voyages forment la jeunesse et déforment les valises. La mienne est de plus en plus petite afin d’éviter l’attente aux bagages (voir le film « Up in the air » pour gagner du temps pour ceux qui passent beaucoup de temps dans les aéroports). Si les voyages sont formateurs alors je suis en stage intensif. J’ai proposé de faire la démonstration des mesures de sécurité à une hôtesse qui me reconnaissait récemment si elle était fatiguée !

Le dernier voyage en date fut celui qui m’a emmené jusqu’à Djibouti dans le cadre d’une mission de l’IHEDN. Départ à 5h30 du centre de Paris et arrivée à 17h30 heure locale. Diner à l’hôtel puisque nous devions quitter l’hôtel à 8h30 le lendemain matin pour le centre Arthur Rimbaud qui s’appellera bientôt Institut Français. Dommage car on oubliera ainsi le séjour du poète à Djibouti. Longue discussion avec l’ambassadeur sur les soucis avec le lycée dû au retrait des troupes françaises. Série de conférences puis déplacement en jeep au lac Assal, endroit étonnant qui se trouve à 150 m au-dessous du niveau de la mer. Bivouac et retour en hélicoptère pour d’autres conférences. Visite de la ville puis soirée avec les amis de FdM/ADFE. Vincent Sadeque nous a réunis dans un restaurant où nous avons dégusté du poisson et des galettes cuisinés façon yéménite. Cette visite guidée et la discussion avec les amis installés à Djibouti m’ont permis de prendre la mesure de cette petite république. Le retour avec une escale à Abu Dhabi a été un peu long. 12h30 d’avion qui ont eu pour seul avantage de me permettre de lire, travailler et discuter et de me préparer au choc thermique. Des + 30 de Djibouti nous sommes passés à -2 avec la neige en bonus.

En dehors des rencontres et de tout ce que l’on peut apprendre en quelques jours, je suis revenue avec un avant goût de printemps, voire d’été, et l’envie très forte de continuer à découvrir la diversité du monde qui m’étonne toujours par sa richesse.

 

 


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