Gestion des postes d’enseignants dans le réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger

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J’ai interrogé Monsieur Alain JUPPE par question écrite à ce sujet

QUESTION ECRITE

Mme Hélène Conway Mouret appelle l’attention de M. le ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur le devenir de la qualité de l’enseignement dans le réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Le ministère des finances refuse toute nouvelle ouverture de poste de résident ou d’expatrié et, par ailleurs, tout poste qui se libère est systématiquement transféré dans les zones en expansion, en Asie notamment. Les conséquences sont particulièrement lourdes dans les lycées européens jusqu’à présent normalement dotés. Ainsi tout départ, que ce soit pour cause de retraite ou de changement d’affectation, sur un poste de résident est remplacé par un poste en droit local.
Cette situation est inacceptable non seulement pour les parents qui doivent alors assumer un surcoût financier sur des frais de scolarité déjà très élevés (les frais de scolarité financent à peu près à 80 % les salaires des professeurs) mais aussi pour les enseignants qui voient leur développement de carrière stoppé lorsqu’ils passent en statut local. Le risque est réel pour le devenir de l’enseignement à l’étranger : en remettant en cause la protection des enseignants, leurs conditions de travail vont tendre à se dégrader et il serait très dommageable que cela conduise le réseau à une pénurie d’enseignants de qualité, les candidats faisant défaut. Elle lui demande s’il entend défendre l’ensemble du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, en exigeant de Bercy la mise à disposition des moyens nécessaires au bon fonctionnement de ses missions.


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