Journée de réflexion au Parlement irlandais

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Le parlement irlandais a consacré sa journée de réflexion du vendredi 21 janvier à la place de l’Irlande au sein de l’Europe. D’anciens députés et sénateurs y participaient et j’ai eu le plaisir d’être invitée à apporter mon témoignage par son organisateur Brendan Halligan. J’ai pu discuter politique avec Sean Haughey, Des O’Malley t Nora Owen pendant le diner qui a suivi la journée.

 

Mme Lucinda Creighton, ministre en charge des affaires européennes et M. Joe Costello, ministre en charge du commerce extérieur et du développement, sont intervenus pour rappeler combien l’Irlande a bénéficié de son appartenance à l’Union européenne et combien, dans la situation de crise actuelle, l’avenir du pays passe incontestablement par l’Union européenne dont elle est partie prenante. Petite par sa taille, elle y a cependant un rôle incontestable à jouer sans être reléguée avec ceux qui restent sur le quai quand le train démarre.

 

L’Irlande a des atouts économiques et démographiques : elle ne peut qu’être optimiste. Tous les signes positifs de la reprise sont présents ainsi que l’indique le dernier rapport trimestriel du FMI sur les exportations. L’Irlande est jeune. Le gouvernement place la jeunesse au cœur de son action. Tout doit être mis en œuvre dans l’éducation, l’innovation et l’emploi pour les jeunes. Ils ne doivent plus quitter le pays.

 

J’ai fait part, quant à moi, du bonheur d’écouter et de participer à cette journée. Les membres éminents de cette Assemblée m’ont toujours inspirée car j’ai eu la chance de les côtoyer depuis quelques années dans mes activités d’élue locale. J’ai été très influencée par la passion qui les animait.

 

L’Irlande et la France me revendiquent comme l’une des leurs, une de leurs élues, et j’en suis fière. Il est important d’appartenir à une communauté et de s’y fondre : je suis riche de cette appartenance à deux pays et de l’amour que je leur porte également. Elle m’a permis de porter un regard distancié sur la France mais également sur l’Irlande. Ce recul critique est un privilège. Il offre la possibilité d’une synthèse des bonnes expériences qui pourraient être retenues par les uns ou les autres.

 

L’engagement du gouvernement irlandais envers la jeunesse résonne comme un écho à mon engagement politique en France. Le candidat aux élections présidentielles que je soutiens, François Hollande, a fait le choix de placer la jeunesse au cœur de son projet : "Promouvoir la jeunesse, c’est servir la République toute entière".

 

 

 


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