Les Etats généraux de la Mixité à l’Hôtel de Ville de Paris

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Le sujet abordé ce samedi 28 janvier 2012 était vaste et suscita pour moi d’abord plusieurs interrogations. Qu’est-ce que la mixité ? Quand ce terme apparait-il ? Que présuppose-t-elle ? Est-ce toujours un sujet, d’ailleurs ?

 

Dans mon souvenir la question était liée à l’enfance : classes mixtes ou pas ? S’il y a mixité, c’est qu’il y a au préalable des différences et des catégorisations… de sexes, d’origines, de classes (sociales). Promouvoir la mixité, c’est promouvoir l’égalité. J’ai apporté mon témoignage d’élue. Ma démarche politique tend avant tout vers l’idéal d’une égalité, d’une égalité sociale, d’une égalité des genres.

 

L’universalisme dont nous sommes imprégnés en France depuis plus de deux siècles, n’est qu’une vitrine au XXIème siècle et, quand on prend la peine de pousser la porte, on s’aperçoit qu’à l’intérieur on n’y trouve pas ce qu’on pourrait attendre à commencer par la parité homme /femme. Dans le milieu politique la réalité statistique demeure attristante. Chercher les causes de la discrimination des femmes dans le champ politique français, c’est mettre en cause, à travers la question du genre, l’universalisme de la République. En effet si l’on prend en compte un critère, quel qu’il soit, il y a rupture de la règle de la stricte égalité qui doit régner entre les citoyens.

 

Il est regrettable que nous ayons eu besoin de légiférer et d’imposer des sanctions financières afin d’atteindre (ou plus exactement de tendre vers…) la parité mais nous n’avions pas le choix. Nous serons dans une société réellement égalitaire lorsque tout citoyen sera, simplement, un citoyen universel.

 


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