Référendum en Irlande sur le pacte budgétaire européen

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J’étais à Dublin en ce début de semaine. Sénatrice de tous les Français de l’étranger, je n’en demeure pas moins très  attachée à mon ancienne circonscription de Conseillère à l’AFE. Je  continue de m’y rendre très régulièrement.

 

 

La campagne pour le référendum bat son plein. Le 31 mai prochain, les Irlandais devront choisir de ratifier ou non le traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance signé en mars dernier. Il faut dire qu’ils sont habitués à s’exprimer sur l’Europe (en général deux fois de suite !).

 

       

 

Chaque camp reprend à son compte l’élection de François Hollande à la Présidence de la République française. Les partisans du NON estiment que sa volonté d’ajouter un volet croissance et emploi au traité pour lutter contre la politique d’austérité leur donne raison. Les partisans du OUI – le gouvernement de centre-gauche et l’opposition de centre-droit – se prononcent en faveur de la stratégie de croissance en Europe qu’il défend.

 

Je pense qu’ils ont raison. Il faut bien distinguer l’objet du traité – qui vise à instaurer une discipline sur l’équilibre des comptes publics- des mesures que le Président souhaite prendre pour favoriser la croissance. Il faut compléter le pacte budgétaire par un pacte de croissance.

 

L’Irlande se trouve dans une situation délicate depuis la crise financière de 2008. Mais de grands sacrifices ont été consentis par les Irlandais et les budgets consacrés à l’innovation et à la recherche ont été préservés ce qui permet actuellement un frémissement du côté de l’emploi. Les signes sont encourageants.

 

Rien ne sera possible sans une relance concertée au niveau européen.

 

 


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