Lancement d’une réflexion sur la sécurité des communautés françaises hors de France (29 août 2012)

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J’ai réuni hier 80 ambassadeurs français et des responsables d’entreprise au cours d’un déjeuner de travail consacré à la sécurité des communautés françaises hors de France.

 

Comme le président de la République l’a rappelé dans son discours lors de la conférence des ambassadeurs, la sécurité des communautés françaises hors de France est une  priorité de notre diplomatie.

 

J’en ai fait l’un des axes de travail de mon ministère sous l’autorité de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères.

 

Cette rencontre, à laquelle participaient 80 ambassadeurs français et des responsables de la sécurité de grandes entreprises a permis un échange sur l’évolution de nos dispositifs, les relations entre notre réseau diplomatique et nos partenaires européens en cas de crise, et les synergies qui peuvent être créées avec le secteur privé.  Jérôme Ferrier, directeur de la sûreté du groupe TOTAL, et Laurent Mereyde, directeur de la sûreté du groupe Technip et président de la commission sûreté internationale du CDSE -CINDEX avaient répondu à mon invitation.

 

Un nombre croissant de Français résident ou voyagent à l’étranger, et les facteurs d’insécurité dans le monde sont en constante évolution. Les échanges, basés sur l’expérience concrète de gestion de crise des participants, ont permis de mettre en évidence l’évolution de la tolérance et de l’appréciation du risque qui s’est opérée ces dernières années.

 

Les ambassadeurs ont proposé un retour d’expérience sur la gestion de crises aussi diverses que le naufrage du paquebot Costa Concordia, le risque terroriste, l’identification de réfugiés en zone frontalière, les prises d’otages  et les grandes catastrophes naturelles et industrielles.

 

J’ai demandé aux intervenants, qu’ils soient ambassadeurs ou responsables dans le secteur privé, d’échanger sur les bonnes pratiques mises en oeuvre dans leur pays de résidence et  éventuellement  transposables à d’autres zones. Il est en effet indispensable d’optimiser la concertation entre les services de l’Etat et les entreprises en cas de crise.

 

Cette réunion importante a déjà permis de tracer des pistes de collaboration entre notre réseau diplomatique et consulaire et le secteur des entreprises. Elle constituait la première étape d’une réflexion plus large que je viens de lancer avec le réseau diplomatique et les entreprises.

 


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