Mon action pour accompagner la mobilité internationale (20 mars 2013)

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J’ai participé le 19 mars au Palais Brongniart à la 25ème édition de la Convention Mondissimo, événement réunissant les acteurs de la mobilité internationale.

 

 

 

 Henry Bazerque, pdg de Mondissimo. Marie-Christine Saragosse, présidente de l’audiovisuel extérieur de la France.

 

 

Depuis 25 ans, l’internationalisation des Français et de leurs entreprise a évolué. Quelles sont les conséquences pour la mobilité des hommes et des femmes ?

 

 

A un moment où se joue en permanence la place de la France dans le monde, de grands acteurs de l’international répondent. J’ai eu le plaisir de prendre la parole en compagnie de M. Jean-Pierre Cantegrit, sénateur des Français de l’étranger et président de la Caisse des Français de l’étranger, de M. Dominique Brunin, délégué général  l’Union des chambres de commerce et d’Industrie françaises à l’étranger et de CCI International, et de M. Damien Jacquinet conseiller du commerce extérieur de la France et dirigeant d’entreprises basées à l’étranger.

 

 

Nous devons nous inspirer de modèles différents. Aujourd’hui, 27% des jeunes diplômés envisagent de se tourner vers l’étranger pour leur avenir professionnel. En 2012, ils n’étaient que 13% à envisager une carrière à l’étranger. 

 

 

Il faut valoriser la prise de risque et mettre en place un patriotisme économique. C’est ce que le gouvernement s’emploi à faire. Par le biais du levier 5 du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, présenté le 6 novembre 2012 par le gouvernement : Renforcer les conquêtes de nos entreprises à l’étranger et l’attractivité de notre pays. Le Gouvernement s’est fixé l’objectif d’atteindre l’équilibre commercial (hors énergie) en 2017, contre un déficit fin 2011 de plus de 25 milliards d’euros. Cet objectif ambitieux implique de dynamiser le développement international des PME et des ETI.

 

 

Le pôle diplomatique a un rôle à jouer également pour accompagner cette internationalisation.  A travers la diplomatie économique, d’une part, lancée par Laurent Fabius. A travers mon action, en faveur de la mobilité des personnes : je travaille ainsi à  des réformes des procédures administratives dans les consulats, et je suis surtout très attentive à l’évolution de notre réseau d’établissements français à l’étranger. Il s’agit de l’adapter aux nouveaux besoins de nos communautés qui correspondent aux zones du monde où nos entreprises s’implantent. La présence d’une école est en effet souvent la condition sine qua non à l’expatriation des familles, en particulier dans des pays où l’environnement n’est pas francophone.

 

Par ailleurs, il ne peut y avoir, dans un monde instable, d’installation sans prise en compte du risque sécuritaire. Si la sécurité de nos compatriotes doit demeurer un impératif non négociable, il ne faut pas qu’elle devienne un frein à notre présence. J’ai mené, depuis le mois d’août dernier, une réflexion sur la sécurité de nos communautés à l’étranger avec nos ambassadeurs. Ces échanges ont été riches, j’ai ainsi demandé au Centre de crise, de mettre en œuvre un certain nombre de mesures. Toutefois, l’actualité nous rappelle régulièrement que la sécurité à l’étranger n’est pas un droit, et ne se décrète pas. Elle dépend avant tout des voyageurs eux-mêmes. Il faut choisir avec soin sa destination et en toutes circonstances, faire preuve de bon sens, de prudence et de vigilance, observer et respecter les usages, les coutumes et la loi du pays visité.

 

 

Il s’agit donc de trouver des solutions, très pragmatiques, à une série de petits tracas qui freinent la mobilité.  C’est ainsi par exemple, que nous avons mis en place, en relation avec le ministère de l’Intérieur, un passeport grand voyageur au nombre de pages adaptés à ceux qui se rendent souvent à l’étranger.

 

 

Je souhaite persévérer dans cette voie, avec l’idée, à moyen terme de créer un opérateur ensemblier qui pourra construire, avec les candidats au départ, des projets d’expatriation clé en main. Je suis convaincue qu’une telle structure permettrait de garantir une meilleure adaptation à la vie locale et d’éviter des échecs souvent prévisibles.

 

 


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