Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger (17 avril 2013)

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La France dispose, en matière de politique extérieure, d’un atout précieux : son réseau de 490 écoles dans 130 pays. Il est pour une grande part géré par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Ce réseau mondial remplit une double mission de scolarisation de nos jeunes compatriotes et de rayonnement grâce à l’accueil de deux-tiers d’élèves de nationalités étrangères.

 

Fort de son attractivité, le réseau d’enseignement français à l’étranger a enregistré depuis 20 ans une augmentation de 50% de ses effectifs.  Ce dispositif bénéficie d’un effort financier considérable, dans un contexte budgétaire contraint, l’éducation constituant une priorité du président de la République.

 

Afin de consolider le rôle central joué par ce réseau et mener une réflexion prospective sur les enjeux du développement de notre politique scolaire à l’étranger, le ministre des affaires étrangères, Monsieur Laurent Fabius, m’a confié l’organisation d’une concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement français dans le monde.

 

 

Les travaux porteront sur les questions relatives notamment à la demande continue de nouvelles inscriptions, au financement de l’enseignement français à l’étranger, au bon équilibre entre la mission de scolarisation des Français et l’accueil d’élèves étrangers,  et à la coopération avec les systèmes éducatifs étrangers.

 

Je lance cette concertation nationale le 17 avril 2013 à 9h00 au Centre de conférences ministériel, 27, rue de la Convention, à Paris. (Mon discours ici)

 

Cette première journée réunit tous les acteurs qui contribuent à la réflexion sur cet outil de notre action extérieure. Un comité de pilotage constitué de 5 personnalités issues du ministère de l’éducation nationale, du ministère des affaires étrangères, du monde des entreprises, de la société civile et du Parlement, animera trois groupes de travail et sera chargé d’émettre des recommandations.

 

Je me réjouis à ce titre de la participation active à cette concertation des parlementaires, des élus de l’Assemblée des Français de l’étranger et des associations représentatives.

           

 


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