J’ai participé au palais des affaires étrangères en compagnie de Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche au premier conseil d’université de l’université des sciences et des technologies de Hanoï (USTH) pour le Viet Nam, en présence de Messieurs Nguyen Thien Nhan, vice-premier ministre vietnamien et Pham Vu Luan, ministre de l’éducation et de la formation.
Fruit d’un accord entre les gouvernements vietnamien et français, signé en 2009, l’USTH est un établissement public vietnamien qui a pour ambition de devenir « une université aux standards internationaux au cœur de l’Asie émergente ».
Fondée sur l’articulation étroite entre enseignement, recherche et innovation, ce projet est fortement soutenu par les ministres des affaires étrangères et de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ce projet innovant en termes de coopération s’appuie sur un investissement exemplaire des établissements d’enseignement supérieur et de recherche français, réunis dans le plus grand consortium existant aujourd’hui en France : 60 établissements de formation et de recherche comprenant 33 universités, des grandes écoles prestigieuses etdes organismes de recherche (CNRS, CIRAD, IRD, INRIA, IFREMER, CNES).
A la prochaine rentrée, l’USTH accueillera 600 étudiants, l’objectif étant de former 3 000 étudiants en 2020, et 6 000 en 2026.
Dans le cadre d’un programme financé par le gouvernement vietnamien, la France formera également dans ses établissements 400 docteurs dans les dix années à venir, bénéficiant du statut de boursiers du gouvernement français.
L’USTH répond à nos objectifs de diplomatie scientifique et de soutien aux entreprises françaises, tout en accompagnant le développement économique et social du Vietnam.
Elle contribuera à accroître la mobilité entrante de haut niveau et à exporter le modèle académique et d’ingénierie universitaire français
. La tenue de ce premier conseil d’université au niveau ministériel a été l’occasion d’affirmer l’importance de l’élévation du niveau de qualification, de la recherche et de l’innovation dans l’effort de nos gouvernements pour la croissance et pour l’emploi, dans un monde où la connaissance est devenue la principale valeur économique.