Je suis allée à Londres vendredi découvrir la ‘Forced Marriage Unit’, cellule conjointe du Foreign and Commonwealth Office (FCO) et du ministère britannique de l’Intérieur, qui a pour mission d’aider les victimes des mariages forcés et de sensibiliser la population. Axelle Lemaire, députée représentant l’Europe du Nord était à mes côtés. Ensemble, nous avons eu un échange constructif et pratique avec nos partenaires britanniques sur les moyens juridiques de lutte contre les mariages forcés qui touchent les ressortissants français comme nos voisins d’outre-Manche.
Les parlementaires britanniques étudient un projet de loi qui va pénaliser le mariage forcé. Nous disposons déjà en France d’un dispositif légal, mis en place par notre gouvernement, avec la loi du 5 août dernier. Désormais, tromper une personne et l’emmener à l’étranger pour un mariage forcé est passible de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende.
L’unité britannique de lutte contre le mariage forcé est un outil remarquablement efficace dont nous pouvons nous inspirer.
La déléguée générale de la fondation Kering Céline Bonnaire, la directrice générale de la Fondation Elle Karine Guldemann et Maria Sanchez, de la Fondation Thomson Reuters ont participé au déplacement à Londres avec moi.