Ecoles françaises de Charjah et Doubaï: la passion des enseignants pour leur métier

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Des moments heureux. Nous avons commencé la journée de dimanche en fêtant les 40 ans de l’école de Charjah, établissement pionnier qui a ouvert ses portes alors que nos premiers concitoyens s’installaient dans cet émirat au nord de Doubai. J’ai assisté à un spectacle touchant. La passion  des enseignants pour leur métier, l’enthousiasme des enfants visiblement heureux dans leur école et le soutien inconditionnel des parents étaient évidents. Les 300 enfants de 30 nationalités scolarisés ici illustrent parfaitement la double mission de notre réseau d’établissements français à l’étranger: assurer la scolarisation des enfants de nos compatriotes expatriés mais aussi la promotion de notre langue et de notre système éducatif auprès  de familles étrangères.
Les Emirats arabes unis constituent un défi scolaire que nous nous devons de relever. Le défi est double puisque la communauté française est en très forte croissance – en moyenne trois nouvelles familles s’y installent chaque jour- et d’autre part parce que les 120 nationalités qui y vivent, dont de nombreux francophones forment un creuset unique de jeunes que nous nous devons d’attirer dans nos établissements scolaires ici puis dans nos universités en France et grandes écoles après le baccalauréat. Des chefs d’entreprises m’ont par ailleurs confirmé l’impérieuse nécessité pour eux de pouvoir scolariser les enfants de leurs collaborateurs expatriés pour envisager de se développer dans le pays. Nous avons pu répondre au premier défi en construisant une nouvelle aile au lycée français international Georges Pompidou. J’ai inauguré ce nouveau bâtiment. La qualité architecturale de l’édifice et son équipement pédagogique répondent aux critères les plus innovantes: les enfants trouveront là une qualité  d’enseignement exceptionnelle.  Il s’agit d’une bouffée d’oxygène qui permet de répondre aux besoins immédiats de notre communauté. Je salue l’engagement décisif du Comité de gestion qui a porté ce projet, en bénéficiant bien sur de l’expertise des services de l’AEFE. Le financement de cette réalisation associe à la fois une subvention française, la mise à disposition du terrain par la partie émirienne mais aussi un recours à l’emprunt et la participation d’entreprises. Cet exemple de financement ne constitue pas un modèle de développement en soi  mais la réponse adaptée dans ce contexte régional. Nous relèverons également le défi de la scolarisation en améliorant la coordination locale entre les différents intervenants, qu’ils soient publics ou associatifs. La Directrice de l’AEFE, présente, a pu mener ce travail indispensable pour adapter notre offre éducative aux besoins.



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