Le PDG du groupe informatique Bull Philippe Vannier m’a assuré que les entreprises comme la sienne avaient déjà ressenti l’impact positif de l’initiative de « diplomatie économique » mise en œuvre il y a un an par Laurent Fabius. Le patron de Bull m’a même confié qu’avant cela, un ministre n’aurait sans doute pas pris la peine de recevoir le chef d’une entreprise qui n’est pas listée au CAC40. Pourtant, Bull est l’une des cinq sociétés de haute technologie au monde qui innovent depuis plus de 80 ans dans ce secteur. Grâce à ses chercheurs, la France fait partie des quatre pays au monde capables de réaliser des supercalculateurs de haute performance et notre pays est leader dans ce domaine en Europe. Apporter un soutien aux entreprises innovantes est clairement dans l’intérêt des Français. En 2013, le ministère des Affaires étrangères a apporté son soutien à 700 entreprises, soit deux fois plus qu’en 2012. J’ai abordé avec Philippe Vannier et son directeur des Affaires internationales Luc Saint-Jamet la question de la sécurité des salariés français en mission dans les zones dangereuses du monde, qui est une priorité pour moi. J’ai aussi invité les responsables de Bull à me faire part de tous les problèmes liés à la mobilité internationale de leurs salariés. Cette question est l’un des grands chantiers que j’ai l’intention de faire avancer en 2014.