Conseil stratégique de l’attractivité

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Au Conseil stratégique de l’attractivité, tous les participants ont parlé des nombreux atouts de la France. Ils connaissent toutefois aussi parfaitement ses faiblesses et les obstacles auxquels ils peuvent être confrontés. Je retiens de la soirée et de la matinée d’échanges le besoin de la part des investisseurs d’être rassurés quant aux engagements à venir du gouvernement. Il faut que ceux-ci s’inscrivent dans la durée. Comme me l’a dit un entrepreneur  « All that was said was good. But just do it ! ».La volonté affichée par le gouvernement a été entendue, comprise , les mesures présentées également. Mais une accélération est aujourd’hui nécessaire. Nous sommes à un moment déterminant, les chiffres sont plus qu’encourageants.

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié le 10 février dernier ses « indicateurs composites avancés ». Selon l’OCDE, le baromètre signale pour la France une «inflexion positive», c’est-à-dire une accélération probable de la croissance au cours des prochains mois. Reste à transformer l’essai et pour ce faire, ce n’est pas notre pays uniquement, mais l’ensemble des européens qui doit poursuivre l’effort. L’Europe est prête à repartir et les élections européennes seront, à ce titre, cruciales.Pour les Français établis à l’étranger, cette réunion du Conseil Stratégique de l’Attractivité a été la preuve que nos compatriotes résidant hors de France peuvent jouer un rôle d’autant plus important de promotion des techniques et des produits français. La performance ne suffit pas. Encore faut-il que nos partenaires en aient connaissance et que nous ayons une analyse fine de leurs besoins. Nous devons nous adapter à leur demande. Et la France doit être connue, au-delà des activités auxquelles elle est associée traditionnellement (énergie, luxe ou BTP).

Nos compatriotes à l’étranger sont autant de relais en la matière.Toutes les réformes que j’ai engagées depuis 18 mois vont dans le sens d’une communauté française plus sereine et plus apte à jouer ce rôle, à maintenir le lien entre leur pays de résidence et la France. Comme l’a dit le Président de la République devant le Conseil Stratégique de l’Attractivité, une entreprise ne peut conquérir de parts de marchés, un pays ne peut gagner de l’influence que si « l’on sort de chez soi, que si l’on est capable d’aller porter l’excellence de ses produits, l’excellence de ses ressources à l’extérieur ».

 

Voici trouverez ici mon interview par Valérie Lion, dans l’Express publié ce matin.

Tableau des mesures

Le discours du Président de la République

 


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