Financement participatif: levier de croissance à soutenir

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Les membres du gouvernement sont tous mobilisés pour participer à l’effort de redressement économique de notre pays. Tous les leviers pour conforter le retour à la croissance (+0,3 % au dernier trimestre) doivent donc être activés. Aussi, les mesures annoncées par mes collègues Pierre Moscovici, et Fleur Pellerin, méritent d’être saluées, soutenues et prolongées. Elles portent sur l’assouplissement du cadre juridique qui s’applique au financement participatif, qui rencontre un succès grandissant en France comme à l’étranger. Pour mémoire, la finance participative – « crowdfunding » en anglais – est une technique qui fait appel à un grand nombre de personnes pour financer un projet économique, culturel, social ou humanitaire. En 2013, 3 milliards de dollars ont été collectés à l’échelle mondiale, et les montants doublent chaque année. En France, il progresse régulièrement et finance nombre de « starts-ups » du secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Au terme d’un travail de concertation inédit entre les plateformes de collecte, l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, enfin la Direction générale du Trésor, la France a arrêté des décisions permettant d’accélérer la levée de fonds tout en sécurisant les droits des donateurs et des épargnants. Nul doute que les Français établis hors de France verront d’un bon œil ces mesures. A la faveur de mes prochains déplacements – Brésil, Suisse, Belgique, Grande Bretagne, Espagne, Finlande et Russie – je les ferai connaître auprès de nos compatriotes établis hors de France, mais aussi auprès des milieux d’affaires français comme étrangers que je rencontre à chaque fois.

 

 

 


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