J’avais eu l’occasion, en décembre dernier, de saluer le lancement du Concours mondial de l’innovation et de m’en faire l’écho auprès des Français établis hors de France pour qu’ils s’en saisissent et en fassent le promotion. Pour mémoire, 300 millions d’euros sont mobilisés au titre du programme d’investissements d’avenir pour financer les projets relevant de l’une des sept thématiques retenues par la Commission Innovation 2030, présidée par Anne Lauvergeon : le stockage de l’énergie, le recyclage des métaux rares, la valorisation des richesses marines, les protéines végétales et la chimie du végétal, la médecine individualisée, l’innovation au service de la longévité, enfin, la valorisation des données massives. Au terme de cette première séquence, 626 projets ont été présentés, 134 auditionnés, et 58 ont été retenus. Chacun d’eux bénéficiera d’un financement de l’Etat pouvant atteindre 200 000 euros. La réunion s’est tenue en présence du Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui a tenu à rappeler le sens de cette initiative nationale, souhaitant que « l’Etat puisse être le partenaire durable de ces inventeurs, stimuler leur énergie créatrice et leur donner la chance de faire aboutir leur projet ». Cette première étape est un succès qui confirme la pertinence de la politique du gouvernement en matière de soutien à l’innovation afin de créer de nouveaux emplois en France. Pendant les quelques jours que je viens de passer au Brésil, je n’ai pas manqué de rappeler aux candidats français comme étrangers, qu’ils pouvaient encore concourir jusqu’au 15 mai prochain.