Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, mes chers collègues,
Monsieur le Ministre, ma question portera sur la place réservée à la pollution atmosphérique lors de la conférence-climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015.
En effet, la France accueillera la grande conférence des nations unies sur le climat, conférence communément appelée COP21. A cette occasion, ce seront plus de 25 000 délégués venus du monde entier qui se pencheront sur les questions relatives à l’avenir de notre planète, comme ils l’ont fait lors de la COP 19 à Varsovie et de la COP 20 à Lima.
Nous sommes tous concernés par le dérèglement climatique et en particulier par son impact sanitaire. Chaque année, 42 000 Français meurent prématurément en raison de la pollution de l’air. Ces chiffres sont particulièrement alarmants quand nous les comparons au nombre de morts sur la route (3 250 en 2013, chiffres certes encore trop élevés mais qui baissent grâce à la politique de sécurité routière mise en place depuis quelques années).
Sur la base de ces chiffres inquiétants, ne serait-il pas judicieux d’adopter rapidement des plans de protection de l’atmosphère ? La reconquête de la qualité de l’air constitue un enjeu sanitaire majeur et justifie, me semble-t-il, la mobilisation de tous les acteurs concernés.
La pollution atmosphérique doit avoir toute sa place lors de cette conférence mondiale, de 2015. La France la prépare activement, des discussions sont engagées et les négociations ont commencé. La France déploie d’intenses efforts diplomatiques pour qu’un accord ambitieux soit finalisé.
Monsieur le Ministre, pouvez-vous nous indiquer comment la France entend peser sur les orientations relatives à la pollution atmosphérique lors de la conférence-climat de décembre 2015 et la place qui lui sera réservée ?