Journée europarlementaire (10 juillet 2014)

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L’organisation de cette journée europarlementaire hier à l’Assemblée nationale était une première. Elle a permis de rassembler les parlementaires socialistes de l’Assemblée nationale et du Sénat, les eurodéputés français socialistes ainsi que le Premier secrétaire du Parti socialiste.

L’un de nos objectifs est de rapprocher l’Europe des citoyens européens. Les parlementaires nationaux et les députés européens y travailleront main dans la main. Jean-Christophe Cambadélis a proposé la publication d’un texte commun sur la question.

Nous ressortons affaiblis des dernières élections alors que les idées sociales-démocrates progressent. La politique proposée par le président François Hollande -politique de croissance et non pas d’austérité, relance de l’économie, pari sur la jeunesse, assortis du sérieux budgétaire) revient au coeur de la réflexion européenne. Les sociaux-démocrates doivent se rassembler autour du président pour faire avancer l’Europe.

Il n’y a pas une majorité très forte qui se dégage au Parlement européen ; les deux groupes vont devoir collaborer ce qui va donner une chance aux sociaux-démocrates d’imposer leurs idées. La droite européenne a gagné électoralement mais elle a perdu politiquement  : elle est divisée. Dans le même temps, il ne faut pas ignorer les europhobes qui sont rentrés au Parlement européen et l’action nuisible qui peut être la leur.

Le fait que nous soyons minoritaires au Parlement européen doit nous conduire à nous regrouper. Notre force résultera de notre unité et c’est l’union des socialistes français qui pourra peser sur le groupe.

La présidence italienne est une chance pour la France et pour l’Europe. Les enjeux Nord-Sud peuvent être remis sur la table. Matteo Renzi est déterminé à faire évoluer l’Europe dans le sens que nous voulons.

Les Etats généraux des socialistes, qui se dérouleront du 1er septembre au 6 décembre prochains, ont pour ambition de reformuler notre identité. Ils comporteront un volet européen. Comme l’a rappelé Jean-Christophe Cambadélis, l’Europe est une question majeure de ce quinquennat.

 


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